Fondation edf

Dans cette ère numérique qui change le quotidien de chacun tous les jours et qui dessine une vie nouvelle, complexe et absurde, belle et effrayante à la fois, l’individu cherche ses repères ou adopte avec émerveillement de nouveaux réflexes, de nouvelles façons d'être, de penser, de vivre et de créer. L’exposition La Belle vie numérique proposait un parcours sensible et artistique qui questionnait le public, le renvoyait à ses sentiments et à son vécu, avec humour, dérision ou encore fascination. Il y découvrait les délices et les vices de son devenir numérique.

Malgré son titre, l’exposition n’avait pas vocation à montrer de l’art numérique mais bien le regard porté par 30 artistes du monde entier sur la transformation de notre vie quotidienne avec l’apparition d’Internet et plus largement des technologies numériques. L’enjeu était donc de faire comprendre au grand public qu’il ne s’agissait pas d’une exposition d'art numérique mais bien d’une réflexion des artistes sur l’impact du numérique dans nos vies.

Nous avons choisi de travailler à partir de l’œuvre de l’exposition qui paraissait la plus emblématique pour incarner cette ambivalence de la vie numérique.

The Garden of Emoji Delights de Carla Gannis constitue une réinterprétation de l'œuvre de Hieronymus Bosch avec des emojis. En faisant appel à une œuvre universellement connue et transformée par l’esthétique digital, nous avons pu illustrer que le monde du numérique pouvait à la fois être un jardin d'Eden et un Enfer.

Selon le type et le format des différents supports de communication, nous avons joué avec des parties de l'œuvre, proposant parfois des panneaux complets montrant le foisonnement, parfois des zooms sur des détails pour attirer l’attention sur des aspects particulièrement grinçants. Nous avons réalisé l’affiche de l’exposition, le carton d’invitation, et le plan de l’exposition accompagnant la visite.